Soirée Chili – Café Théodore

dimanche 29 octobre | 18h00 Cinéma & Débats

Tarifs: 5€ / 3€ (-18 ans, demandeur.se.s d’emploi) par film / 8€ pour la soirée complète

L’asso 20000 docs sur la terre propose cette soirée consacrée au Chili :

Soirée Chili – Mémoire d’un coup d’Etat

18h : Chilotes privaos de Noémie Laine. 2021. 22′

Chilotes Privaos s’attarde sur les interrogations, politiques entre autres, des jeunes danseurs de breakdance de l’île de Chiloé, au sud du Chili. Leurs évolutions préfigurent-elles les bouleversements qui vont survenir au Chili par la suite ?

18h30 : Septembre chilien de Bruno Muel, Théo Robichet & Valérie Mayoux

« Coup d’état militaire fomenté par la CIA et exécuté par Pinochet. Le lendemain du 11 septembre, Bruno Muel et Théo Robichet sautent dans un avion et enregistrent les témoignages des militants révoltés, les stades remplis d’opposants politiques arrêtés, les familles en pleurs, la ferveur populaire pendant l’enterrement de Pablo Neruda qui se transforme en manifestation. »

19h15 : Intervention de Michel Blin, de l’association des ex-prisonniers politiques chiliens -france (AEXPPCH-F)

Il propose d’ailleurs un rdv demain, le 30/09 à 11h, devant le Carré Magique, pour commémorer les 50 ans de la formidable expérience de l’ « Unité Populaire » au Chili (1970-1973) présidée par Salvador Allende et renversée par le coup d’État militaire du général Pinochet

19h30 : repas (soupe Chilienne, Empanadas (végé ou non), salade de fruits et gâteaux)

produits bio & locaux, tarif: 8 euros

20h30: Chili, la mémoire obstinée de Patricio Guzman

Patricio Guzmán a tourné La Bataille du Chili en 1974, et a dû ensuite, comme nombre de ses compatriotes, prendre le chemin de l’exil. Vingt-deux ans plus tard, il reprend sa caméra pour comprendre comment et jusqu’où l’oubli imposé par Pinochet a pu détruire la mémoire de l’énergie d’un peuple. Le rêve brisé par la répression sanglante qui lui a succédé, est encore trop douloureux pour être assumé par ceux qui l’ont vécu de près.
« Je ressens une grande solitude » a-t-il écrit pendant les repérages dans la ville grise qu’est Santiago.