Ray is

vendredi 18 août | 21h00 Concerts & spectacles

Tarifs: 6/4 euros


RAY IS

« Un mystérieux échalas qui se définit lui-même comme un ours discret. »
Outre la barbe qui le rattache à cet emblème, c’est dans une mesure et un recul conscients que s’exprime la similarité. Certes peu bavard à l’oral, son regard rompt le crédo et frise à l’approche de la bonne humeur, comme il s’assombrit quand l’orage n’est pas loin. Dans les deux cas, Ray ne sait pas mentir et d’ailleurs il n’y tient pas.
Sa musique est simple, lisible et épurée, à son image. Elle veut aller droit au but, et ce but est d’ouvrir les portes de son « Fort » intérieur. Il écrit ses convictions, ses sentiments, ses rêves et ses cauchemars… Des textes taillés sur mesure pour la chanson qui prendront place sur une scène à l’ambiance feutrée, intimiste, et sombre quelque peu…
On peut trouver dans ses valises 15 années de routes, de tournées, des tonnes de décibels, des kilomètres de comptoir et des paquets de cordes de guitare. Il veut revenir à ses premières affinités, « La Folk ». Americana, Bluegrass, Picking, Ragtime, indie, Folk songs parfois Protests ; à 40 ans, il est l’heure de l’homme et sa guitare, de préférence unplugged.
Quand la question se pose de savoir si minimalisme équivaut à essentiel,
nous pouvons seulement affirmer qu’il nous y conduit ici-même.

Ray rencontre la guitare à l’âge de 8 ans, à moins que ce ne soit le contraire ? Entier, appliqué,
exigeant, concentré : ce sera tout ou rien ! Ray est déterminé, et se produira sur scène dès l’âge de 16 ans. Ses mains n’auront de cesse, depuis, de méticuleusement explorer divers styles – classique,
ragtime, traditionnel, blues, rock, métal.
Les deux dernières décennies s’égrènent, Ray sillonne les routes de France au sein des groupes
Texaroma et The Blue Butter Pot, avec pour seule compagne la guitare électrique. Et un jour vient le manque. L’impérieux désir de raviver une histoire d’amour, de retrouver la sensation organique de la guitare folk qui coule dans ses veines. Ses mains renouent avec l’union artisanale du bois chaud et des cordes d’acier. L’instrument lui souffle de retrouver son chemin, de se laisser aller à une introspection tranquille, pour prêter l’oreille à sa propre respiration. De la guitare ou de l’homme, qui a murmuré le premier secret, qui s’est laissé aller à la première confidence ?