GRAND SORCIER [Du maloya au free jazz]

vendredi 3 juin | 21h00 Concerts & spectacles

TARIFS : 6/8€


GRAND SORCIER est un Quinet instrumental dirigé & composé par Stéphane Hoareau qui y développe une esthétique autour des rites mystiques du Maloya à l’île de la Réunion, du sens social & politique de cette musique. Grand Sorcier est le sens du mot Maloya au Zimbabwe

Après la création de TRANS KABAR, Stéphane Hoareau continue ses recherches musicales autour de la culture de l’île de la Réunion avec GRAND SORCIER en la transposant à un quintet de jazz avec les codes traditionnels du Maloya comme les questions – réponses entre les deux saxophones ténor, le désir de liberté du free jazz et la transe incantatoire

L’album en écoute

Du maloya au free jazz : les sortilèges de Grand Sorcier

​À l’initiative du guitariste protéiforme Stéphane Hoareau (G!rafe, Trans Kabar…), le quintette Grand Sorcier mélange l’esprit du maloya et celui du free jazz… Deux musiques de résistance et de liberté !

Et si le graal de chaque musicien, à l’instar des poètes, était, selon les mots de Rimbaud, de « trouver une langue » ?

​La création de Grand Sorcier, elle, tient à une lecture fondamentale, celle du mythique Free Jazz, Black Power, de Jean-Louis Comolli et Philippe Carles. « Je me suis pris une claque, s’enthousiasme le guitariste. Dans les années 1960, les noirs-américains avaient réussi à forger la bande-son idéale pour porter leurs revendications sociales, raciales, politiques… Leur musique incarnait leur voix. Elle leur ressemblait ! Je perçois surtout entre le free jazz et le maloya, des similitudes frappantes. Toutes deux, incarnations de la souffrance de peuples opprimés, aspirent à l’émancipation. Ce sont pour moi des musiques de fierté, de résistance… De liberté ! »

Sakina Abdou : Saxophone ténor
Nicolas Stephan : Saxophone ténor
Stéphane Hoareau : Guitare
Leïla Soldevilla : Contrebasse
Ianik Tallet : Batterie

https://www.ciediscobole.com/grandsorcier

GRAND SORCIER – Sarèt Bèf – Live à Banlieues Bleues