Fantazio Trio [Peuple fiction]

vendredi 7 novembre | 21h30 Concerts & spectacles

Tarifs: 8/6 euros


Concert d’ouverture du Salon de vins nature :

« Les Zingovinotiques#4 »

 

FANTAZIO TRIO

Imaginez Fantazio, gueule de crooner doté d’une tessiture élastique, accompagné du batteur toscan Francesco Pastacaldi, dynamiteur de la scène jazz endormie, et de la Coréenne Yurie Hu, claviériste aux pouvoirs soniques capables de transformer Dick Rivers en Daft Punk.

Leur album Peuple Fiction, composé de mélodies entêtantes trouvées entre Madras et Rome, est un voyage radiophonique polyglotte, à classer quelque part entre Guillaume Apollinaire et The Cramps, entre Brigitte Fontaine et Robert Crumb.
Un univers musical brut et intense, où textes et performances scéniques prennent une dimension viscérale.

Peuple Fiction est né de la rencontre entre Fantazio, Francesco Pastacaldi et Yurie Hu.
Fantazio et Francesco se croisent à Paris au début des années 2000, entamant une collaboration qui donnera lieu à plus de mille concerts à travers l’Europe, mêlant énergie disco-punk et improvisation musicale. Leurs explorations les mènent à multiplier les collaborations, jusqu’à leur rencontre avec Yurie Hu, qui, sur la constance virtuose, minimale et obstinée de Francesco, offre une nouvelle impulsion à leur énergie sauvage des temps anciens.
Sa façon de faire chanter les mélodies, cruelles, aquatiques, fluides et sensuelles, ses claviers capables de faire décoller les mots les plus ancrés, viennent bouleverser les codes du duo.
Ensemble, ils développent un univers musical intense, où textes et performances scéniques prennent une dimension viscérale et engageante.
Fantazio y déploie son talent vocal et poétique, soutenu par les rythmes percussifs de Francesco et les mélodies harmonieuses et innovantes de Yurie.
Inspiré par leurs parcours personnels – en Corée, Italie, Argentine et France –, chaque morceau est pensé comme un acte de rébellion poétique, une exploration sonore où improvisation et textes se répondent.
Attention pas d’exotisme ici, puisque chacun ici est l’exotique de l’autre,  et le maître étalon, le référent, n’a plus lieu d’être.
Chaque corps est peuplé de millions d’âmes invisibles.
Chaque récit de la « grande » histoire  ré-inventée par des polémistes ennuyeux n’est qu’une fiction, un récit comme un autre, une fable.
Leurs concerts sont des boîtes qui s’ouvrent les unes dans les autres, de haut en bas, plutôt qu’une suite de morceaux sur ligne, comme une liste de courses.
On coule dans une rivière entre les roches et les pierres, et les « ref » volent en éclat.
Et les démons dans tout ça ?
Ils sont là, bien vivants, mais loin d’être des ombres menaçantes. Ici, les démons ne hantent pas, ils protègent. Ils incarnent ces peurs profondes qu’on apprivoise, ces blessures qu’on transforme en forces. Ce sont les âmes errantes, les parents disparus, les fragments de mémoire, tout ce qui fait vibrer nos trajectoires uniques.
Sur scène, Peuple Fiction convoque le chaos maîtrisé.