Rencontre avec André Gladu #3[ciné-doc]

dimanche 10 août | 21h00 Cinéma & Débats

Tarifs: 5/3 euros.


L’asso 20000 docs sur la terre vous propose cette soirée:

André Gladu, né en 1945, est un prolifique cinéaste québécois. Après des études en communication graphique à l’École des Beaux-arts de Montréal, puis au London College of Printing, en Angleterre, on le retrouve par la suite à New York, à la School of Visual Arts, puis à l’Université Columbia, où il étudie en cinéma, radio et télévision. Avec plus de 40 films à son actif, il reçoit en 2018 le Prix Albert-Tessier, soulignant l’ensemble de son œuvre. André Gladu s’est intéressé entre autres aux traditions musicales populaires, à la prise de parole, à la peinture et à la poésie. Il a coréalisé avec Michel Brault, de 1974 à 1980, la série documentaire Le Son des Français d’Amérique, inscrite au registre international Mémoire du monde de l’Unesco depuis 2018.

Programmation  :

 –Matawinie, la rencontre des eaux
(  2016, 51′ )

Matawinie « La rencontre des eaux », terre promise au nord de Lanaudière où la nature et la culture font bon ménage depuis toujours. Une voie tracée par les peuples autochtones et aussi par les pionniers, curés entrepreneurs et les familles fondatrices. Quatre rencontres avec des porteurs de traditions vivantes exceptionnels nous font découvrir la beauté et le savoir-faire du patrimoine culturel de la Matawinie. Un héritage à portager aux générations futures et à partager avec ses contemporains.

RÉSUMÉ DES FILMS Jean Claude Mirandette a cappella (12 min 11 sec) Témoignage d’un fidèle représentant de la longue tradition des poètes populaires du Québec. Un porte-parole doué qui rend compte avec beaucoup de génie et de poésie des faits et gestes des héros anonymes de la région. La voix et les mots justes de Mirandette sont contagieux et nous transporte dans l’imaginaire matawinien. Un poète nous raconte sans artifices comment ici on a cultivé la nature pour se faire une vie. Une vie parfois difficile, parfois gratifiante, mais toujours inspirante pour les poètes. « C’est la main qu’on transmet – » (12 min 13 sec) Rencontre avec une artisane engagée. Marie-Berthe Guibault-Lanoix, experte dans la confection de ceintures fléchées de facture ancienne de l’Assomption, nous raconte pourquoi elle est devenue un symbole unique pour les Québécois. Artiste, pédagogue, militante pour la culture traditionnelle authentique du Québec, elle nous fait comprendre comment les artisanes anonymes du XIXe siècle de Lanaudière se sont transmises de main-à-main les secrets du fléché jusqu’à aujourd’hui. Joanne Renaud de la Maison du fléché Bélanger de Sainte-Marcelline fait voir la contribution déterminante de son mari artisan, Pierre Bélanger, et apporte un éclairage important sur la longue filiation de ces artistes populaires. Denis Beaudry trappeur (11 min 11 sec) Il faudrait dire maître-trappeur parce que Denis est aussi un formateur de première pour les jeunes apprentis et une référence incontournable, de réputation internationale, dans le domaine. Belle démonstration des qualités universelles d’une pratique ancestrale et très locale qu’on retrouve en Matawinie. Il pratique l’art de la trappe depuis son jeune âge, métier appris de son père et de son grand père. Les animaux sauvages sont devenus des collaborateurs dans son effort pour préserver l’équilibre de leur écosystème. Il s’est transformé, par la force des choses, en leur meilleur avocat et défenseur. Il nous ouvre grande la porte de la forêt matawinienne. Jam en Matawinie (15 min 4 sec) Claude Méthé et Dana Whittle nous accueillent chez eux, à Sainte-Béatrix, lieu de rencontre des meilleurs violoneux de la région. Aujourd’hui, les musiciens Simon Riopel, Luc Thériault, André Brunet, Jean Claude Mirandette, Yves Marion, Mathieu Gallant, Élisabeth Moquin et Claude Méthé vont interpréter, en solo, duo ou en groupe, des airs de violon soulevant de la région et du Québec. Compositions originales et répertoire traditionnel vont rivaliser pour faire giguer la jeune violoneuse Moquin. Du Reel de Louis-Cyr à la Belle Catherine on est invité à participer à ce momentum de musique pour nous faire oublier les avatars de la vie et nous rappeler la joie de vivre des anciens. Une rencontre des eaux intense qui résonne comme des violons à l’unisson.

  – L’esprit du violon Trad
( 2019, 21‘)

Court métrage documentaire tourné sur le Camp de violon traditionnel québécois de Lanaudière.

Photo Annie Tétreault

Quatre capsules de 5 min sur des temps forts du camp musical, nous font découvrir l’apprentissage vivant du patrimoine musical québécois. Extraits choisis nous introduit au violoneux André Brunet, l’âme dirigeante du camp, et ses élèves de niveau expert et à l’art du luthier Martin Héroux. Avec Un apprentissage à l’oreille on assiste au cours de la violoneuse engagée Stéphanie Lépine qui transmet le répertoire de Philippe Bruneau à ses élèves. Tout l’monde swing nous entraîne dans une veillée de danse où le câleur Jean-François Berthiaume est le maître-chorégraphe entraînant dans sa suite les meilleurs musiciens du camp. En fin de journée Jam des profs nous convie à une réunion des profs qui tourne en session de jam avec des accents manouche…

Un passage dynamique des pratiques et savoirs aux jeunes générations de violoneux-euses d’aujourd’hui qui donne des fruits ! L’esprit du violon traditionnel québécois.

 – Excusez-là
( 2015, 20 ‘)

Courtoisie Annie Tétreault

 

Tiré d’un tournage réalisé en 2015, «Excusez-là» est une captation où les chanteurs enchainent les chansons à répondre en tapant du pied.